Se faire tatouer est une décision forte qui ne faut pas prendre à la légère. Il y a beaucoup de facteurs à prendre en compte avant d’aller voir le tatoueur : à la fois sur le style, le budget et les précautions. Mais avant de considérer tout cela, vous devez vous demandez si vous êtes réellement prêt à le faire. Un tatouage est en effet irréversible, et véhicule une symbolique forte qui dépend de vous, et seulement de vous. Mais le résultat peut être magnifique. Voici une liste non exhaustive des éléments à considérer avant de faire le saut final.
1. Être sûr de son choix
Alors ça y est. Vous en êtes au point où vous commencez à être assez sûr de vouloir vous faire encrer au point d’envisager concrètement la démarche. Heures de recherches sur Internet, consultation de divers sites spécialisés sur le sujet… votre choix et votre goût se dessinent et s’affirment. Cependant, je vais ressortir ce que je viens déjà sans doute de répéter un nombre lassant de fois : le tatouage est un acte sur lequel on ne peut revenir en arrière, et vous devez être absolument sûr et certain de votre démarche. L’à peu près n’a ici pas sa place, sous peine de devoir vivre éternellement avec quelque chose que vous pourriez regretter.
Ce qui est donc fondamental, c’est de prendre son temps. De ne pas se faire tatouer sur un coup de tête.
Je ne sais pas vous, mais j’ai pas mal d’amis qui sont revenus de voyages (dans les îles notamment) avec des petits motifs polynésiens mal encrés et fortement regrettés plus tard, au point de procéder à un « covering » par un vrai beau tatouage cette fois mûrement réfléchi. On dit que des erreurs, on apprend des leçons. Oui. Et la fin de l’histoire se termine souvent bien dans ce cas. Mais c’est sans compter les mois à regretter (et parfois à déprimer) de ce choix douteux et impulsif que l’on n’assume plus.
Et de l’argent perdu à faire ce premier tatouage foireux, plus celui que l’on met pour le covering…
À ce propos, si vous vous reconnaissez dans ce propos, ne partez pas défaitiste : il est tout à fait possible d’obtenir un excellent résultat de covering d’un tatouage que l’on regrette, à condition de trouver l’artiste idéal aux compétences et à l’expérience éprouvée à ce genre de travail.
2. Être certain de son motif
Au moment de choisir son motif, il n’y a que 2 solutions qui semblent bonnes.
Soit, vous voulez un type de tatouage qui s’inscrit dans un style en particulier comme le old school, le new school, ou encore le style asiatique.
À partir de là, vous voulez retranscrire un « symbole », une signification particulière.
Soit, vous avez un motif bien particulier qui vous tient à cœur (emblème familial, tableau, etc.) et il vous faut alors demander à un tatoueur de l’adapter pour en faire un tatouage.
Quoi qu’il en soit, la symbolique est importante. C’est ce qui donne une toute nouvelle dimension à votre style.
Les trop petits tatouages sont à proscrire. Demandez aux tatoués : 90% d’entre eux mettront en avant le côté addictif du passage sous le dermographe et reconnaîtront qu’une fois piqué, l’envie de recommencer est si forte qu’il leur est impossible d’y résister. Alors bien évidemment, vous n’êtes pas obligé de vous faire les deux bras entiers et le dos en intégralité. Mais vous devez prendre en compte le fait qu’il y a fort à parier que vous voudrez par la suite compléter votre démarche par un autre tattoo. Dans ce cas, un trop petit motif risque d’être par la suite un problème pour l’intégrer au cœur d’un ensemble plus cohérent.
Autre détail à prendre en compte, plus un tatouage est petit, plus il est impossible d’avoir un motif avec des lignes et des détails fins, de par le vieillissement de l’encre sous la peau qui tend à faire épaissir les traits. De fait, même s’il est bien piqué, un tout petit tatouage risquera fortement de ressembler à un amas d’encre d’ici 30 ans. À prendre en compte.
Enfin, une autre bonne question à vous poser : « est-ce que j’assumerai toujours le motif que j’ai choisi à 50 ans et plus ? »
3. Quand et combien ?
Ces deux questions sont importantes. Tout d’abord, la période de l’année à laquelle vous allez passer sous le dermographe est décisive dans la mesure où vous devez impérativement prendre en compte la période de cicatrisation (deux mois minimum) où vous ne pourrez ni vous exposer au soleil ni prendre des bains (de piscine ou de mer).
De fait, se faire tatouer en juin alors que vous partez en vacances au bord de mer le mois suivant peut s’avérer délicat.
Pour être certain de bien faire, ne prenez aucun risque et privilégiez donc les mois d’hiver pour laisser à votre tout frais tatouage le temps de bien cicatriser. Pour ce qui est du budget, un tatouage fait par un bon tatoueur coutera une somme relativement importante. Comptez un forfait de base de 150 euros puis passé la première heure, un minimum de 100 à 120 euros par heure supplémentaire.
Ne privilégiez jamais un tatoueur par rapport à un autre en fonction du prix.
Pour résumer…
Prenez en compte le délai de cicatrisation de minimum 2 mois durant lesquels vous ne pourrez ni vous exposer au soleil ni vous baigner lorsque vous planifierez la date de votre rendez-vous.
Les bons artistes tatoueurs ont leurs prix. Souvent élevés. Mais pour un geste définitif, la question du budget ne devrait en aucun cas être un critère déterminant pour choisir votre tatoueur. Si tel est le cas, économisez et continuez à murir votre démarche.