Contrairement à ce que l’on puisse penser, l’incontinence urinaire n’est pas un problème majoritairement féminin. Elle touche également de nombreux hommes et plus fréquemment après l’âge de 50 ans. Cette pathologie n’est pas une fatalité, mais elle peut cependant être source de gênes. Heureusement, il existe des solutions efficaces comme le port de protections adaptées. Découvrez dans cet article tout ce qu’il faut savoir sur l’incontinence urinaire chez l’homme.
Qu’est-ce que l’incontinence urinaire ?
L’incontinence urinaire peut se définir comme un écoulement involontaire de l’urine. Elle peut aller de quelques gouttes à une quantité plus importante selon le patient. C’est une pathologie fréquente chez les hommes d’âge assez mature. Elle est due à l’impuissance des muscles du sphincter ou bien à l’affaiblissement des tissus du périnée. Dans la majorité des cas, l’incontinence urinaire est liée à un problème de prostate, un organe uniquement présent chez l’homme. Celle-ci fait barrage à l’écoulement normal de l’urine dans l’urètre. En cas de dysfonctionnement des muscles, des fuites peuvent alors apparaître. Si vous vous retrouvez dans une telle situation, pensez à utiliser une protection incontinence pour homme.
Quels sont les différents types d’incontinence chez l’homme ?
Les fuites urinaires chez l’homme ne sont pas toutes similaires. Il en existe plusieurs types.
L’incontinence d’effort
Elle survient suite à un effort physique, allant du plus léger au plus important. Il peut s’agir d’un éternuement, d’un éclat de rire, d’une quinte de toux, d’un changement de position soudain ou d’une activité sexuelle. Sachez que l’incontinence d’effort arrive souvent après une chirurgie de la prostate. Les muscles du sphincter sont alors fragilisés durant les trois mois qui suivent l’intervention, d’où l‘apparition des fuites. C’est là qu’intervient la protection incontinence absorbante homme.
L’incontinence par impériosités
Également appelée incontinence d’urgence, celle-ci se manifeste par une irrépressible envie d’uriner, en dehors de tout effort. La vessie se contracte involontairement, ce qui provoque des fuites. Ces pertes urinaires se produisent immédiatement dès qu’une pression est exercée sur le sphincter.
L’incontinence par regorgement
Il s’agit du type de fuites urinaires le plus fréquent chez les hommes. L’incontinence par engorgement se caractérise par une vessie trop remplie, causée par un obstacle qui gêne l’écoulement normal de l’urine. Lorsque la capacité de stockage est dépassée, l’urine s’échappe de manière incontrôlable (en petites mictions).
L’incontinence mixte
C’est une combinaison des symptômes de l’incontinence par impériosités et de celle d’effort. Dans certains cas, la vessie se vide sans ressentir l’envie d’uriner. Les patients atteints de ce trouble ont besoin d’un soin médical prioritaire.
L’incontinence fonctionnelle
Cette forme d’incontinence se traduit par une importante fuite d’urine. Elle est en général due à un endommagement sérieux des muscles du sphincter.
Quelles sont les causes de l’incontinence urinaire chez l’homme ?
Les causes de l’incontinence urinaire chez l’homme peuvent être multiples.
La prostatectomie
C’est une ablation totale ou partielle de la prostate. L’opération vise à éliminer le développement d’un cancer. Les muscles du sphincter vésical peuvent être altérés, ce qui peut troubler sa fonction à retenir l’urine dans la vessie. Bien évidemment, ces muscles peuvent guérir quelques mois après la prostatectomie.
Les pathologies neurologiques
Il est aussi possible que l’incontinence urinaire chez l’homme soit causée par certaines pathologies neurologiques. Il y a, par exemple, la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer, la sclérose en plaques ou même le diabète. Ces troubles ont des impacts significatifs sur le système nerveux et peuvent provoquer des écoulements involontaires de l’urine.
Le vieillissement
Le risque d’incontinence urinaire est beaucoup plus important chez les personnes âgées. En effet, avec l’âge, la peau et les muscles perdent en tonicité, entraînant un affaiblissement du plancher pelvien. Les contractions émises sur la vessie ne sont plus alors volontaires, d’où les fuites urinaires.
Le surpoids
Une autre cause majeure de l’incontinence urinaire est l’excès de poids. Ce dernier engendre une pression supplémentaire sur la vessie et dégrade les muscles du plancher pelvien.
Les infections urinaires
L’incontinence urinaire peut également être occasionnée par des infections urinaires. Dans la plupart des cas, les patients ressentent une envie pressante d’uriner tout en ayant des difficultés à vider leur vessie.
Quels sont les choix de protection contre l’incontinence urinaire chez l’homme ?
L’incontinence urinaire est une source de gêne chez les hommes. Elle nuit à leur qualité de vie et engendre des complications. Pour remédier à ce problème, l’utilisation d’une protection adaptée s’avère indispensable. Plusieurs options s’offrent à vous comme des sous-vêtements absorbants, des coquilles, des slips d’incontinence ou encore des alèses de lit. Le choix va principalement dépendre du flux de vos fuites. S’il est léger, les slips absorbants suffisent à améliorer votre confort au quotidien. En revanche, s’il est trop fort, vous devez investir dans des changes complets et des alèses de lit.
Comment traiter l’incontinence urinaire chez l’homme ?
Il existe plusieurs moyens de traiter une incontinence urinaire chez l’homme.
Les exercices de rééducation du plancher pelvien
Il s’agit de travailler les muscles du plancher pelvien qui se situent entre votre anus et vos testicules. Pour ce faire, adoptez des exercices de contraction. Vous pouvez les réaliser en toute discrétion, et ce, plusieurs fois jour. Sachez qu’une telle rééducation permettra d’augmenter la capacité de votre vessie et donc de réduire les risques d’incontinence urinaire.
L’électrostimulation
C’est une méthode non-invasive et efficace pour traiter une incontinence urinaire chez l’homme. Elle implique d’introduire une sonde dans l’anus afin d’émettre des stimulations électriques. Cette méthode aide à muscler le plancher pelvien et à corriger les mauvaises habitudes urinaires. Il faut savoir que ces stimulations sont émises en externe par un appareil dédié. Ce dernier propose différents programmes de rééducation adaptés aux besoins de chacun.
Les thérapies comportementales
Pour réduire vos fuites urinaires, il est conseillé de revoir votre façon de vivre. Commencez par réadapter votre consommation en limitant les aliments riches en caféines et les boissons sucrées et alcoolisées. Ensuite, régulez la fréquence de vos déplacements dans les toilettes pour permettre d’avoir un meilleur contrôle de votre vessie. Puis, effectuez régulièrement des exercices ou des activités physiques pour renforcer les muscles de votre plancher pelvien. Si, par ailleurs, vous ressentez une certaine pression au niveau de l’abdomen, pensez à perdre du poids.
Les traitements médicamenteux
Vous devez consulter un médecin lorsque les symptômes de la pathologie ne cessent d’évoluer. Celui-ci réalisera un diagnostic avant de vous proposer des médicaments ou des solutions adéquates. Une analyse d’urine sera notamment réalisée afin d’identifier les éventuelles infections urinaires.
Les traitements chirurgicaux
Un autre moyen de régler vos problèmes urinaires est de recourir à des traitements chirurgicaux. Les organes ayant un impact sur le trouble sont ciblés, comme la vessie, l’urètre et les muscles du sphincter. Vous pouvez envisager :
- la pose d’une bandelette sous-urétrale : cette intervention vous est recommandée si vous présentez une incontinence urinaire depuis plus de 9 mois. La bandelette va permettre de rétablir la position de votre urètre. Son implantation ne risque aucune complication, mais vous pouvez ressentir des difficultés à uriner ;
- l’implant sphincter : il est requis pour les hommes qui ont des fuites de plus de 400 ml en 24 heures. Le sphincter artificiel est posé autour de votre urètre. Il vise à déclencher l’action d’uriner de manière volontaire. Pensez à trouver un bon chirurgien, car les risques sont nombreux (problème de manipulation de matériel, infections, perte d’autonomie, etc.).
